Gentiane (Pays de)

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communauté de communes du Cantal, associant 17 communes et 6 700 hab. sur 46 020 ha. Riom-ès-Montagnes (siège) est la seule commune à dépasser 2 000 hab.

Gentiane est le nom adopté par des groupements de communes de l’Artense et, plus largement, de toute la montagne entre la crête des monts Dore-Cantal et la vallée de la Dordogne, en vue de leur développement et de leur promotion. Une Association Gentiane avait formé un groupe d’action locale (GAL) du programme européen Leader+, chargé d’un «Territoire Gentiane» de 140 000 ha, 35 000 hab. et une soixantaine de communes. Le nom est en référence à la fleur des pacages, dont on tire des apéritifs, la Suze étant le plus connu et l’Avèze le seul réellement local.

Saint-Étienne-de-Chomeil (250 Stéphanois, 2 757 ha dont 1 068 de bois), 14 km au NO de Riom-ès-Montagnes à 732 m, a une gare au Pertus sur le Gentiane-Express au sud et, non loin, les hameaux de Romeix et Neuvialle dans la vallée de la Sumène. À l’est, son finage englobe le lac du Mont de Bélier à 913 m, assorti d’un site de tourbières de 10 ha; il atteint au nord-est les gorges de la Rhue; fabrique de ferments Greencell (30 sal.).

Menet (560 Menetois, 2 986 ha) est à 7 km ONO de Riom-ès-Montagnes à 709 m, au bas de la butte boisée du Puy de Menoyre (917 m) et assorti d’un lac de 15 ha avec village de vacances et camping. La D3 traverse l’est du finage. La commune a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Valette (240 hab., 1 490 ha) est à 6 km OSO de Riom-ès-Montagnes, à 890 m, au bord de la Sumène; hameau de Marcombes au sud. Au SO, le hameau de Roche est au pied de la butte de la Roche (1 054 m); nombreuses tourbières au SO sur le plateau nu, vers 1 060 m.

Trizac (500 Trizacois, 4 490 ha), à 13 km OSO de Riom sur la route de Mauriac à 960 m, est connue pour ses foires de bestiaux et ses burons de pierres sèches, dispersés sur le plateau que l’on nomme planèze (ou Plateau) de Trizac; son finage inclut des tourbières et quelques lacs peu profonds aux contours changeants. La commune a perdu encore 170 habitants (un quart) depuis 1999.

Collandres (170 hab., 4 332 ha) a son petit village 4 km au sud de Riom-ès-Montagnes sur le versant gauche de la Véronne à 1 068 m. Le finage s’étend largement au sud parmi les tourbières, jusqu’au versant du Suc de Rond où il monte à 1 500 m.

Le Claux (170 hab., 2 807 ha dont 1 000 de bois), 17 km SSE de Riom-ès-Montagnes, a son village au bord de la Petite Rhue à 1 030 m; camping, label «village de montagne», station de ski nordique du Haut Cantal-Puy Mary; sites de vol libre de Chabraire au SE près du Puy de Niermont (1 620 m) et au col de Serre (1 335 m) au sud, au Puy de la Tourte (1 704 m) au SO. Le finage monte au sud au Puy Mary (1 783 m); la D62 franchit la crête juste à l’ouest au Pas de Peyrol (1 588 m). La commune a perdu 100 hab. depuis 1999 (plus d’un tiers).

Cheylade (230 Cheyladais, 3 281 ha), à 15 km SSE de Riom-ès-Montagnes, est au bord de la Petite Rhue à 963 m, avec un camping. Elle se signale par une église romane du 11e s., voûtée de caissons de bois sculptés et peints; cascades de la Roche et du Sartre au sud, avec un petit étang dit Lac des Cascades. La commune a perdu 110 hab. depuis 1999 (un tiers). Cheylade et Le Claux forment ensemble une «station verte de vacances».

Saint-Hippolyte (100 hab., 1 392 ha) est à 12 km SE de Riom-ès-Montagnes, son petit village un peu au-dessus de Cheylade à 1 010 m.

Apchon (190 Apchonnais, 1 243 ha), 6 km au SE de Riom, à 1 060 m, propose un ancien château de laves sur une butte et un large panorama sur le Cantal. La Petite Rhue encaissée borne le finage à l’est. La commune a perdu 50 hab. depuis 1999.

Marchastel (150 Marchastélois, 2 292 ha) est à 10 km à l’est de Riom-ès-Montagnes (5 km à vol d’oiseau), à 621 m, au-dessus de la vallée encaissée de la Grolle, avec un site d’escalade.

Lugarde (130 Lugardais, 1 343 ha) est 14 km à l’est de Riom-ès-Montagnes, à 995 m, au-dessus des gorges de la Santoire; gare sur la voie du Gentiane Express (ancien tracé de Saint-Flour à Bort-les-Orgues); elle a perdu 40 hab. depuis 1999.

Saint-Bonnet-de-Condat (120 Bonnetois, 1 732 ha) est à 17 km à l’est de Riom-ès-Montagnes, dans la vallée de la Santoire à l’amont des gorges, à un site de confluence à 901 m; orgues basaltiques du Couderc au nord; atelier Greencell ex-Biovitis (30 sal.).

Saint-Amandin (230 Amandinois, 3 189 ha, à 840 m) est à 11 km NNE de Riom-ès-Montagnes à 770 m, sur la D678, avec village de vacances et camping. La Grande Rhue encaissée borne le finage au nord. Entre elle et le village passe en souterrain la conduite de 5 km qui va du barrage des Essarts à la centrale électrique de Coindre. Le barrage est à la limite NE du finage, partagé avec Condat. La centrale est sur le territoire de Saint-Amandin au confluent des deux Rhues à 588 m. Dans la gorge de la Petite Rhue à la limite occidentale du finage, le barrage de Journiac est partagé avec Riom. La voie ferrée de la Gentiane sinue dans les tourbières de la commune, qui y a une gare; elle franchit le viaduc du Pré de Rat et traverse les gorges de la Petite Rhue par le viaduc de pierre de Barajol (12 arches et 317 m, de 1908) avant de s’enfoncer en un tunnel de 1 300 m à Riom-ès-Montagnes.

Montboudif (170 Boudimontois, 2 042 ha dont 546 de bois), à 21 km NNE de Riom-ès-Montagnes à 936 m, sur le plateau au nord de la Grande Rhue, a été créée en 1865 à partir du territoire de Condat. Elle est limitrophe du Puy-de-Dôme. Pays natal du président Georges Pompidou (1911-1974), elle lui consacre un musée, mais perd encore des habitants.

Condat (1 010 Condatais, 4 024 ha dont 976 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 17 km au NE de Riom-ès-Montagnes dans le petit bassin de confluence de la Grande Rhue et de la Santoire, vers 700 m, avec des étangs. C’est un ancien bourg de marchands de toiles avec des maisons cossues, et un petit centre de loisirs et de visites, ayant le statut de «station verte de vacances»; restes de l’abbaye de Feniers. Condat a un collège public, un hôpital local (18 lits); la fromagerie Walchili (60 sal., créée par une famille suisse en 1928, rachetée par Lactalis en 2011) produit du saint-nectaire; salaisons Pallut (20 sal.). Au NO, le barrage des Essarts, partagé avec Saint-Amandin, alimente la centrale électrique de Coindre par une conduite souterraine de 5 km. La commune, limitrophe du Puy-de-Dôme, avait plus de 3 000 hab. au début du 19e siècle, encore 2 600 à la fin, et jusqu’en 1936, en dépit de l’émancipation de deux communes, Chanterelle en 1847 et Montboudif en 1865, qui avaient emporté la moitié de son territoire originel; mais la population décline depuis et a encore perdu 140 hab. après 1999.

Chanterelle (105 hab., 1 972 ha), à la limite du Puy-de-Dôme à 995 m, au-dessus de la haute vallée de la Rhue, 8 km au NE de Condat, avait été émancipée de celle-ci dès 1847. Elle a perdu 50 hab. (un tiers) après 1999.